Cet accord, résultat de sept ans d’inspections des implantations de FedEx aux États-Unis, représente le plus gros accord financier de ce type depuis 2004, a souligné le ministère.
Les inspecteurs de l’administration ont établi que les processus de recrutement de filiales de FedEx «discriminaient sur la base du sexe, de la race et/ou de l’origine nationale visant certains groupes, dans 23 implantations situées dans 15 États».
Les victimes sont «des chercheurs d’emplois hommes et des femmes, des Noirs, des Blancs et des Améridiens, ainsi que des chercheurs d’emploi d’origine asiatique ou hispanique», a expliqué le ministère.
L’accord prévoit le versement de 3 millions de dollars, en rattrapage de salaires et intérêts, à 21 635 candidats. «FedEx a aussi accepté d’offrir des emplois à 1703 personnes quand des postes se libèreront».
«Aux termes de cet accord FedEx devrait vraiment examiner et réformer ses procédures d’embauche dans l’ensemble du groupe», a souligné Patricia Chiu, une responsable du ministère chargée de veiller au respect des règlements antidiscrimination dans les entreprises qui sont sous contrat avec l’État fédéral.
Les infractions ont été signalées aux quatre coins des États-Unis, de la Californie (ouest) à la Floride (sud-est), de Chicago (Illinois, nord) à San Antonio (Texas, sud).
L’action de FedEx, qui a publié par ailleurs des résultats trimestriels en demi-teinte jeudi, chutait de 4,44% à 91,46 dollars vers midi à la Bourse de New York.