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Y-a-t-il une vie après la mort ? (2ème partie)

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À l'article de la mort | Signification et origine

La mort et la science

La mort incertaine
Où commence la mort ?
L’état intermédiaire entre la vie et la mort
La disparition de la conscience

Y-a-t’il quelque chose après la mort ou n’y-a-t’il rien ? Questions toujours posées et jamais résolues, questions fondamentales.Dans le mort, la dissociation de ces deux consciences marquerait la fin réelle de la vie et le début d’autre chose, l’homme étant bien une dualité :  » poussière de terre  » (et même  » poussière d’étoiles « ) et  » souffle de vie  » (ou même  » esprit vivant « ).

Pythagore enseignait que  » la mort est notre destinée commune… Sois juste et irréprochable… Instruis-toi et tu arriveras à connaître l’unité de la nature, à savoir que partout dans l’univers la matière et l’esprit sont des aspects différents d’une même réalité… Fais triompher ce qu’il y a de meilleur en toi, l’Esprit… Alors, quand tu abandonneras ton corps mortel, tu revêtiras toi-même la forme d’un dieu immortel… « 

 

La mort incertaine



La mort n’a rien de ponctuel ; ce n’est pas un moment, mais un processus qui est une transformation progressive composée de différentes étapes, où le seuil constituant le passage dans l’état définitif irréversible est très incertain.
Autrement dit, le fait biologique qui correspond au processus de la mort repose sur l’existence d’un état critique transitoire dont les limites temporelles demeurent incertaines.

La définition de la mort évolue constamment. Après l’arrêt de la respiration, puis la cessation des battements du coeur, est apparu le critère de mort cérébrale. De sorte que l’on distingue aujourd’hui plusieurs types de mort : clinique, cérébrale, physiologique, biologique, etc.
Y aurait-il d’autres univers situés sur des plans différents de conscience, à d’autres niveaux de fréquences ? Si oui, la mort n’est alors qu’un passage d’un niveau à un autre

Sur le plan philosophique, la mort reste par définition « l’état d’où l’on ne revient pas ».

Où commence la mort ?

On peut considérer les organismes vivants comme de la matière non-vivante organisée de façon particulière mais tous les stades entre vie et mort paraissent exister.
L. Watson propose même d’appeler  » état de goth  » cet état d’indétermination entre la vie vraie et la mort certaine.

Un organisme complexe, comme un être humain, meurt biologiquement d’une façon progressive : si le coeur s’arrête, ou les poumons ou le cerveau… si des liaisons nerveuses disparaissent, le métabolisme de nombreuses cellules continue néanmoins pendant un certain temps. Donc si un organisme global est mort, certains de ses éléments continuent à vivre de façon individualisée et autonome… Où ,commence la mort ?

Quelle que soit la cause de la mort, par asphyxie (étouffement, strangulation, paralysie…), par syncope (arrêt cardiaque, hémorragie…), par coma (empoisonnement, traumatisme crânien, emploi de drogues…), les signes positifs de la mort apparaissent progressivement : hypothermie, rigidité, lividité (généralement après douze heures), déshydratation, putréfaction… On voit bien qu’il y a évolution de la vie à la mort d’abord de certains organes puis de l’ensemble.

Les signes cliniques considérés habituellement comme ceux de la mort (arrêt de la respiration, arrêt du coeur, arrêt du cerveau…) ne sont en fait que des signes négatifs de la vie, ne devenant significatifs de la mort que s’ils deviennent durables et irréversibles.

Un auto-contrôle permettant un arrêt passager de la respiration, du rythme cardiaque, de la température, est possible sans dommages sérieux : les moines zen peuvent réduire de 20% leur consommation d’oxygène quand ils méditent, les yogi pratiquant le hathayoga peuvent bloquer leur respiration ou leur coeur, à volonté, jusqu’à douze minutes. On connaît des cas de survie après des hypothermies à 24°C.

On considère qu’un arrêt d’activité cérébrale supérieur à six minutes est décisif, mais le contrôle par E.E.G. garde toujours une marge d’erreur . On sait que le fonctionnement normal du cerveau exige une stimulation continue du cortex par des impulsions neuroniques qui dépendent d’un afflux permanent d’informations sensorielles ; si ces impulsions deviennent trop limitées ou trop monotones, le comportement cérébral devient anormal. L’être humain ne  » vit bien  » que plongé dans un environnement en perpétuel changement (et c’est souvent le problème des vieillards isolés ou abandonnés).

Etat de  » goth « 



Lyall Watson a proposé ce nom pour l’état intermédiaire entre la vie et la mort, état d’anonymat dans lequel les cellules ont perdu l’identité de l’espèce à laquelle elles appartenaient auparavant, tout en gardant certaines activités métaboliques ayant les caractéristiques de la vie. Ces cellules ne sont plus vraiment vivantes car ils leur manque les qualités d’organisation de leur espèce, et elles ne sont pas vraiment mortes puisqu’elles fonctionnent encore. C’est aussi le cas d’une matière morte qui remplit une fonction donnée dans un organisme vivant (poils, corne, ongles…).

La mort est donc bien une limite imprécise et variable.

La disparition de la conscience

Les atomes qui constituent notre être ne meurent pas, ils passent d’une vie à une autre vie, d’un être à un autre être. Il en est de même de toutes les particules élémentaires, et nous avons déjà souligné le rôle fondamental des électrons dans les processus du vivant . Seraient-ils, comme le pense J. Charon, le support de notre spiritualité ? Ces  » Eons  » auraient les caractéristiques de l’Etre (action, réflexion, connaissance, amour), capables d’acquérir des informations, ils seraient donc des consciences et seraient quasiment immortels

Une fois qu’un être est mort, il se passe « quelque chose  » : il  » n’est plus là « , son regard est vide… Le corps va disparaître ultérieurement, et ce corps était la seule matérialisation de l’être, la seule forme tangible d’existence. Mais ce être existait aussi par autre chose, son intelligence, son affectivité, sa  » présence « … On  » sent  » psychiquement et biologiquement la mort, et les animaux la sentent aussi : chez les primates, dès qu’un membre de la tribu est mort, il ne suscite plus d’intérêt pour le groupe qui, lui aussi,  » sent  » la mort.

On est conduit à se poser la question : la mort est-elle un terme ultime ou n’est-elle qu’un stade dans une évolution plus vaste que la vie terrestre ?

Y-a-t’il une  » après mort  » (ou une  » après vie « ) ?

Croire en une autre vie est une exigence humaine si impérieuse qu’elle apparaît comme partie intégrante de notre espèce (par nos gènes ? par l’inconscient collectif ? par un instinct vital essentiel ?…).

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