Go to Admin » Appearance » Widgets » and move Gabfire Widget: Social into that MastheadOverlay zone
Pamela White au Parlement haïtien ce mercredi
L’ambassadrice américaine Haïti s’est rendue au Parlement haïtien ce mercredi matin 6 février. Au cours de cette visite, l’ambassadrice Pamela White s’est entretenue avec les présidents des deux chambres du pouvoir législatif. Les discussions ont porté sur l’organisation des prochaines législatives, municipales et locales dans le pays. Les Etats-Unis, a déclaré Madame White, sont prêts à financer les élections à hauteur de 15 millions de dollars américains. Cependant, a-t-elle prévenu, le processus devra être transparent, crédible et démocratique.
700 haïtiens refoulés vers la République Dominicaine
Les autorités du Nicaragua et de l’Equateur ont refoulé vers la République Dominicaine 700 haïtiens durant le mois de janvier dernier (du 1er au 30). Ces compatriotes dont 400 et 300 viennent respectivement de l’Equateur et du Nicaragua se sont envolés vers ces deux pays via la République voisine, munis de documents valides.
Le chancelier taïwanais effectue une visite de 48 heures en Haïti
Le ministre des affaires étrangères de Taiwan David Yung-Lo Lin est arrivé ce mardi 5 février à Port-au-Prince pour une visite officielle de 2 jours. David Li a été reçu au salon diplomatique de l’aéroport international Toussaint Louverture par son homologue haïtien, Pierre Richard Casimir. David Li s’entretiendra avec le Président Michel Martelly et le Premier ministre Laurent Lamothe, avons-nous appris.
Des membres du gouvernement à la Chambre basse
L’assemblée des députés a entendu, ce mardi 5 février, les ministres de la Justice, de l’Intérieur et des Travaux publics accompagnés du directeur général de la Police nationale d’Haïti. Jean Renel Sanon, David Bazile, Jacques Rousseau et Godson Orélus ont été auditionnés autour des persécutions dénoncées par les membres du bloc Parlementaires pour le renforcement institutionnel (PRI). Ces persécutions ont été dirigées à l’endroit de certains membres proches du groupe, notamment les députés Guerda Benjamin et Saurel Jacinthe sont en toile de fonds.
Le garde des sceaux de la République a déclaré avoir passé des instructions aux commissaires du gouvernement à travers le pays, afin de mettre hors d’état de nuire tous les individus qui auraient attenté à la vie des députés plaignants. Pour sa part, le ministre de l’intérieur devait s’expliquer sur l’implication présumée des agents intérimaires accusés de proférer des menaces contre les parlementaires, membres du PRI.
Quant au député Dupner Clément, il invite les différents responsables de l’Exécutif à prendre toutes les dispositions afin de rétablir l’ordre et de punir les coupables. Saurel Jacinthe, de son côté, a accusé le ministre des TPTC de mentir dans le cadre du dossier de la construction de la route Cayes-Jérémie.
Il importe de rappeler qu’un montant de 40 millions de dollars promis manque pour la reprise des travaux. Un budget assigné par la BID et l’ACDI. Il importe de noter que dès le départ la BID savait que le budget ne pourrait pas réaliser les travaux même avec OAS. Cependant, le ministre des travaux publics a insisté sur le fait que la construction va reprendre avec la firme Estrella.
Par ailleurs, environ trois ponts seront construits, dit-il. Bien que ceux-ci ne figurent pas dans le projet initial, Jacques Rousseau promet que ces travaux seront réalisés complètement. S’agissant de la question des agents municipaux intérimaires de Savanette et de la députée de ce ressort est devant les tribunaux. « S’ils s’avèrent qu’ils sont des délinquants ils seront punis », ont fait savoir ces membres du gouvernement au cours de leur audition.
Propos recueillis par Lionel Edouard
Mirlande Libérus convoquée à la chambre d’Instruction criminelle…
Après l’avortement de l’audition du leader charismatique du parti Fanmi Lavalas, Jean Bertrand Aristide. C’est le tour de l’ancienne sénatrice de cette structure politique, Mirlande Libérus, qui est convoquée à la chambre d’Instruction criminelle ce vendredi 8 février 2013.
L’État de droit constitue l’un des axes prioritaires du gouvernement Martelly/Lamothe. Cependant, d’aucuns s’interrogent sur la mise en place permettant de parvenir à cette fin. Certains se disent sceptiques à propos. D’autres croient que l’équipe en place va persécuter les cerveaux du parti Fanmi Lavalas. Ce n’est pas l’ancienne sénatrice du département de l’Ouest, Mirlande Libérus, qui dira le contraire. Elle est attendue vendredi 8 février 2013 à la chambre d’Instruction criminelle de la Cour d’Appel de Port-au-Prince en vue de répondre aux questions du juge Yvickel D. Dabrésil. Ce dernier est chargé du dossier du double assassinat de Jean Léopold Dominique (PDG de Radio Haïti Inter) et de Jean Claude Louissaint (gardien de ladite radio), lit-on dans la lettre de convocation. Selon des sources proches de la Cour d’Appel, les anciens Présidents Jean Bertrand Aristide et René Garcia Préval comparaîtront immédiatement après le carnaval. Rappelons que le 7 février 1986 est une date dont le symbolisme divise. Pour les lavalassiens, elle s’apparente à la liberté d’association et d’expression. Bref, rupture au bâillonnement. Alors que pour les duvaliéristes, c’est tout le contraire. Pillage, scènes de violence sont, entre autres horreurs, rappelant cette période. À remarquer que dans cette correspondance portant la signature du Magistrat Yvickel D. Dabrésil une erreur s’est probablement glissée en ce qui a trait à la date. On a pu lire vendredi 6 février. Cependant vendredi sera 8 février. |
Reynold Aris
|
Le réalisateur de « Toussaint Louverture » reçu par le Président Haïtien
Le Président de la République Michel Martelly a reçu le lundi 4 février 2013 le réalisateur de « Toussaint Louverture.» Dans ce film, le nigérian Jeta Amata vante le génie, le courage et les prouesses de Toussaint Louverture, sunommé le Spartacus noir. Il est nommé Ambassadeur de bonne volonté pour Haïti par le président Martelly. Cette rencontre s’est déroulée au Palais national en présence respectivement des ministres de la Culture et du Tourisme, Stéphanie Balmir Villedrouin et Josette Darguste.
Le Président de l’Assemblée nationale se montre très acide par rapport à la décision du bureau de la Chambre basse de désigner 9 membres à la commission bicamérale appelée à choisir les représentants du Législatif au CTCEP.
Selon Dieuseul Simon Desras cette décision pourrait compliquer davantage la crise née de la formation de l’organe appelé à organiser les prochaines compétitions électorales. L’attitude des membres du bureau de la Chambre des députés constitue un obstacle majeur au déblocage de cette crise, critique le représentant du département du centre au grand corps. Par cette démarche, les parlementaires de la Chambre basse risquent de consolider le manque de volonté du Président Martelly d’organiser les prochaines législatives, municipales et locales dans un délai raisonnable. Le nouveau président de la Chambre basse a rétorqué. « Les deux branches du Parlement étant indépendantes, les députés n’ont d’ordre à recevoir de personne, a martelé Jean Tholbert Alexis, ironisant la démarche des sénateurs qu’il a qualifiée de comique et d’ingérence dans les affaires de la chambre basse. Le député de Croix-des-Bouquets/Thomazeau a donc rejeté l’ultimatum de 24 heures lancé par le bureau du Sénat selon lequel la Chambre basse doit choisir ses représentants à la commission bicamérale devant désigner les représentants du Parlement au Collège transitoire du conseil électoral permanent |
Succès Estinvil
|
Me Néhémie Joseph doit-il partir ?
L’ancien député Arsène Dieujuste demande à Me Néhémie Joseph de rester cramponné à son poste au Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ). Il prend ainsi le contrepied de la position de l’ancien sénateur Youri Latortue qui pense que Me Joseph doit partir. Notons que les deux parlementaires avaient travaillé sur la loi portant création du CSPJ. Me Néhémie Joseph doit-il partir sur la base de l’article 11 de cette loi ? Confusion !
James Désir dans la nasse
James Désir appelé aussi Hans Hippolite présenté comme un membre de la redoutable bande armée dénommée « Baz 117 » a été arrêté le dimanche 3 février à Gressier, à l’ouest de la Capitale non loin de la commune de Carrefour.
L’information a été confirmée par le chef du parquet, Maître Lucmane Delille. Le commissaire du gouvernement en a profité pour faire état de l’arrestation de la nommée Merline Torres se faisant passer pour un consul américain. James Désir vient donc allonger la liste des bandits, membres de ce puissant gang, déjà dans la nasse judiciaire haïtienne. Succès Estinvil |
|
Des pro-Martelly exigent leur intégration dans le pouvoir « Tèt Kale »
Pendant que l’Opposition fourbit ses armes contre le pouvoir « Tèt Kale », des sympathisants et partisans de ce pouvoir semblent être sur le point de se rallier au camp adverse. Ils se disent frustrés. Car, soutiennent-ils, des postes sont crées pour des gens qui n’ont même pas milité pour le pouvoir. Ils affirment être entrain de périr de faim et ne peuvent pas payer leur loyer. Ils en appellent le pouvoir à prendre en considération leurs doléances en vue de leur intégration.
Les projets sociaux devenant le leitmotiv de l’Administration Martelly semblent exclure des partisans et sympathisants du pouvoir. Même des militants s’en plaignent. Des Militants de base Michel Joseph Martelly (BMJM) exigent leur intégration dans le pouvoir « Tèt Kale », lors d’une conférence de presse au local de « le Vicomte » à Pétion-ville ce lundi 4 février 2013. Selon la coordonnatrice de BMJM, Maria Célestin, les 7 et 8 décembre 2010, des organisations populaires ont gagné les rues du pays pour exiger le respect de leur vote. Paradoxalement, l’équipe en place préfère privilégier ceux qui n’ont jamais lutté pour l’accession de Martelly à la Magistrature suprême de l’État. Ils bénéficient des largesses du pouvoir au détriment de militants. La coordonnatrice de BMJM a, par ailleurs, saisi l’occasion pour réclamer l’arrestation de l’ancien coordonnateur de la Base, Sauveur Gay. Ce dernier, déclare Mme Célestin, est un opportuniste et un escroc. Michel Martelly serait-il entre l’enclume de l’Opposition et le marteau de ses partisans ? |
Reynold Aris
|
Inauguration d’un bureau de l’ULCC à Hinche
Colonel Antoine Atouriste
La direction générale de l’Unité de lutte contre la corruption (ULCC) a procédé, le jeudi 31 janvier 2013, à l’inauguration de son bureau régional dans le département du Centre. Avec ce bureau, l’institution est désormais présente dans six départements du pays.
Les autorités projettent de couvrir tout le territoire national. Cette œuvre, selon les responsables de l’ULCC, traduit la volonté du gouvernement à lutter contre les crimes financiers en Haïti. « Ce bureau départemental au vœu du législateur qui, d’après le décret du 8 septembre 2004 portant de la création de l’ULCC, a prévu que cet organisme exerce sa juridiction sur tout le territoire de la République, et qu’elle peut ainsi ouvrir des bureaux partout où le besoin se fait sentir », a déclaré le directeur de l’institution, Antoine Atouriste. Le directeur général, Michel Adias, a réaffirmé, que les crimes financiers constituent un danger pour le pays. Il veut à tout prix enrayer ce fléau sur l’ensemble du territoire national. Grâce à l’implantation de ces bureaux départementaux, M. Atouriste croit pouvoir rendre l’institution plus efficace dans sa mission de combattre la corruption sous toutes ses formes. Ce nouveau bureau va, a-t-il informé, permettre au pays de bien saisir la problématique de la corruption et poser les jalons d’une stratégie visant à la juguler. Le titulaire du bureau départemental du Centre s’est dit conscient de sa tâche. Il promet de combattre ce phénomène ainsi que ses manifestations dans tout le département. Aussi, compte-t-il, travailler pour le prévenir, le dépister et le sanctionner à tous les niveaux. Pour ce faire, il a sollicité l’apport de tous les citoyens et de toutes les institutions de sa juridiction. La corruption affecte tous les rouages de l’Administration publique. Le chef du cabinet du secrétaire d’État à la réforme fiscale, Jean-René Bordes, qui a pris part à l’inauguration, a demandé au directeur départemental de tout faire pour que son travail constitue vraiment le début de la moralisation de cet appareil étatique dans la région. Comme le directeur général de L’ULCC, M. Bordes a enjoint à M. Adias de faire preuve de leadership dans sa nouvelle tâche. |
Jose Flécher
|
« Michel Martelly, principal responsable du blocage du processus de mise en place du conseil électoral devant organiser les élections », selon le senateur Jean William Jeanty
Sen. Jean William Jeanty
« La Chambre des députés a jusqu’à ce mercredi pour officiellement désigner ses représentants à la Commission bicamérale chargée de choisir les représentants du corps législatif au collège transitoire du conseil électoral permanent (CTCEP).» C’est du moins ce qu’a déclaré ce lundi 4 février 2013 le président de l’Assemblée nationale, Dieuseul Simon Desras.
Nonobstant cet ultimatum, le président du Sénat n’a pas révélé les prochaines étapes qu’il aura à franchir si les membres de la Chambre basse n’y auraient pas obtempéré. Passé ce délai, le grand Corps se lavera les mains dans ce dossier, avertit le président de l’Assemblée nationale, le sénateur Dieuseul Simon Desras plaidant pour la mise en place d’une commission paritaire.
De son côté, le premier sénateur des Nippes, Jean William Jeanty, ne va pas par quatre chemins. Il impute la responsabilité au chef de l’État dans cette crise qui se profile à l’horizon en dépit de la signature de l’accord du 24 décembre 2012 entre les pouvoirs exécutif et législatif.
Le président Michel Martelly, soutient le sénateur, est le principal responsable du blocage processus de mise en place de l’organe appelé à organiser les prochaines législatives partielles, municipales et locales.
Par ailleurs, le parlementaire déplore le fait que le chef de l’Exécutif n’exige pas le retrait des 3 premiers représentants du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ) au Conseil électoral permanent (CEP) contesté. (Le Matin)