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Une secte cannibale découverte en Papouasie-Nouvelle Guinée

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Papouasie: Soupe au pénis pour la secte cannibale - 20 minutes
La police de Papouasie-Nouvelle Guinée a arrêté les membres d’une secte soupçonnée d’avoir tué au moins sept personnes, pour manger leur cerveau et préparer une soupe avec leur pénis, rapporte vendredi The National, quotidien anglophone de ce pays de l’Océanie.
AFP-Les 29 personnes arrêtées, dont huit femmes, appartiennent à une secte forte d’un millier de membres créée pour combattre les sorciers accusés de mauvaise pratique, a précisé le journal.
La croyance dans la sorcellerie est relativement commune en Papouasie-Nouvelle Guinée: une partie des habitants consultent les sangumas (sorciers) pour connaître la cause d’une maladie, d’une mort, ou d’ennuis financiers.
Un sorcier réclame environ 1.000 kinas (387 euros) pour ses services, un cochon et un sac de riz. Mais certains veulent aussi des relations sexuelles avec les femmes de la famille du « patient ».
« C’est contraire à notre éthique traditionnelle et à notre morale qu’un sorcier couche avec l’épouse ou la jeune fille d’un homme » qui a fait appel à ses services, a expliqué au journal un des dirigeants de la secte, dans la région de Tangi (province de Madang, sur la côte nord-est).
« C’était notre principal reproche et c’est ce qui nous a poussé à former un groupe pour attraper ces sorciers », a-t-il ajouté.
Selon The National, les membres de ce groupe ont tué sept personnes depuis avril, à l’aide de couteaux qu’ils croient dotés de pouvoirs surnaturels.
« Nous avons mangé leur cerveau cru et avons apporté des parties de leurs corps, tels que le foie, le coeur, le pénis et autres, au ‘hausman’ (la maison des hommes dans le village, ndlr) pour que nos chefs créent à partir de cela des pouvoirs », a expliqué un des membres arrêtés.
Les arrestations se sont produites la semaine dernière dans le village de Biamb.
Un expert des cultes supranaturels de Papouasie-Nouvelle Guinée, cité par le quotidien, souligne que les actions de ce groupe étaient hors norme et que ces « chasseurs » ne correspondent pas aux pratiques habituelles de la hausman.

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