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Report au 15 octobre de la session extraordinaire
La session extraordinaire en Assemblée nationale convoquée par le président Michel Martelly pour ce jeudi 11 octobre, est renvoyée au lundi 15 octobre, avons-nous appris auprès du Palais législatif.
Selon une note officielle du parlement, les sénateurs et les députés ne sont pas disponibles. Pourtant ils devaient se prononcer sur plusieurs projets de loi: l’administration électronique, les échanges électroniques, et la signature électronique adaptant le droit de la preuve aux technologies de l’information et élargissant les compétences du Conseil national des télécommunications (Conatel), a informé le bureau de presse de la présidence dans un communiqué. Il y en a une sur le fonctionnement des banques et une autre sur le blanchiment d’argent.
Le Brésil Dispose d’une enveloppe d’1 million de dollars américains pour la tenue des prochaines joutes électorales
Le Brésil s’apprête déjà à débloquer 1 million de dollars américains dans le cadre de l’organisation des prochaines élections (sénatoriale partielles, municipales et locales), mais son ambassadeur accrédité en Haïti souhaite que le pouvoir et l’opposition concourent à un consensus pour rendre effective la machine électorale.
En ce qui a trait aux discussions sur la formation du Conseil électoral permanent ou provisoire ou consensuel, l’ambassadeur brésilien s’est gardé de tout commentaire. « Nous ne nous prononçons pas sur la politique interne d’Haïti, mais nous parlons aux dirigeants pour les stimuler à faire montre de flexibilité afin de ne pas paralyser le pays », a déclaré l’ambassadeur Luiz Machado Costa qui a néanmoins refusé de se positionner autour du débat politique.
“Ce n’est pas dans notre style de nous ingérer publiquement dans les affaires internes d’un pays. Car nous n’aimerions pas qu’un étranger arrive au Brésil et nous dicte ce que nous devons faire”, a prudemment soutenu le diplomate.
Cependant, il souhaite un climat de paix et un compromis entre les forces politiques et le pouvoir pour le bien d’Haïti. “La stabilité est nécessaire pour faire progresser l’économie et générer des emplois”, a-t-il alerté en souhaitant le renforcement des partis politiques en Haïti et l’engagement de la société civile pour éviter les situations de crise qui handicapent le pays.
Haiti, le troisième pays le plus affamé au monde
Selon les données fournies par «l’indice global de la faim de 2012» dont le sigle en anglais est le « Global Hunger Index » (GHI), Haïti est classée troisième parmi les cinq pays les plus affamés du monde.
Ayant obtenu un score de 30.8, la première République noir du monde se retrouve en tête de liste parmi les pays d’amérique latine et des Caraïbes où la faim bat son plein. Haiti devance le Guatemala (12.7), la Bolivie (12.3), la République Domicaine ( 10), l’équateur (7.5) et le Salvador.
Ce classement tient compte de la proportion de la population sous-alimentée, de la prévalence de l’insuffisance pondérale des moins de 5 ans et de la proportion de la mortalité infantile avant l’âge de 5 ans .
L’indice publié jeudi par l’Institut International de Recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI en anglais) montre que la croissance économique a contribué à lutter contre les pénuries alimentaires et la malnutrition dans de nombreuses régions d’Afrique. La croissance économique de l’Inde, cependant, ne s’est pas traduite par une diminution du niveau de la faim. Elle est due à l’inégalité des revenus et l’exclusion des femmes dans les activités socioéconomiques.
Romuald Grand-Pierre mis en disponibilité
Au moins sept nouvelles personnes ont perdu la vie à Baradères (Nippes/Sud-ouest) du choléra, au cours de ces 15 derniers jours (entre 25 septembre et le 11 octobre), d’après les dernières informations.
Quatre de ces victimes sont mortes à l’hôpital de la ville de Baradères et les 3 autres dans leur localité, soit la première section communale baptisée « Dezobè ». Ces nouveaux cas coïncident avec une reprise des activités pluvieuses dans la région.
Près de 200 cas sont déjà arrivés à l’hôpital. Des médecins cubains sont venus entre-temps apporter leur soutien au personnel du centre hospitalier.
Dans le rapport du ministère de la santé publique, 206 personnes sont officiellement mortes de l’épidémie dans les Nippes depuis son apparition dans le pays le 19 octobre 2010, 5606 autres ont été hospitalisées et 7966 auscultées.
Globalement plus de 7500 personnes ont perdu la vie après avoir contracté le choléra. Des rapports de recherches scientifiques remontent la souche à un contingent de soldats népalais membres de la mission onusienne présente en Haïti depuis 2004, contingent qui était basé au Plateau Central (Centre/Est) et dans l’Artibonite (Nord).
Ce 12 octobre une marche sera tenue à New York par des Haïtiens et des syndicalistes venus de l’Amérique Latine pour demander le dédommagement de ces victimes, voire le départ de la Mission de l’ONU du pays.