Widgetized Section

Go to Admin » Appearance » Widgets » and move Gabfire Widget: Social into that MastheadOverlay zone

Revue de la presse, 13 Mars 2023

Partager/Share this

Des centaines de migrants repoussés à la frontière mexicaine

Source : Gilles Justin, Loop Haiti

Plusieurs centaines de migrants qui tentaient d’entrer de force aux États-Unis par la frontière mexicaine pour demander l’asile ont été repoussés par les autorités américaines, dimanche 12 mars 2023.

Ces migrants sont pour la plupart des Vénézuéliens.

Selon Reuters, ces derniers voulaient franchir la frontière en raison des difficultés rencontrées pour obtenir un rendez-vous pour demander l’asile à travers l’application CBP One du gouvernement américaine.

Pour ces migrants, entrer aux États-Unis est l’unique espoir de pouvoir aider leurs familles après avoir parcouru des routes périlleuses pendant des jours.

“S’il vous plaît, nous voulons juste entrer pour pouvoir aider nos familles”, a déclaré Camila Paz, une Vénézuélienne de 18 ans citée par Reuters.

———————————

Haiti/Insécurité : Qui sera le prochain ou la prochaine SDF (Sans domicile fixe/Homeless) ?

Source : La Breve

Depuis des mois, des familles haïtiennes ne cessent de fuir leurs maisons pour échapper aux bandits qui s’affrontent pour le contrôle de territoire.

Malgré les cris de détresse de ces familles, l’État haïtien est plongé dans un profond laxisme.

Face à cette situation qui s’empire, des citoyens haïtiens redoutent les bandits assoiffés de territoire et de pouvoir, ils craignent d’être obligés de fuir soudainement leurs maisons comme les centaines de personnes qui sont déjà des SDF. Car, elles ont voulu sauver leur vie de la terreur des bandits.

Fuir sa maison, un cauchemar persistant en Haïti. Quand les haïtiens pourront-ils se réveiller de ce mauvais rêve?

————————————-

Jocelerme Privert : « Les sanctions canadiennes m’importent peu »

L’ancien président provisoire Jocelerme Privert, qui participait à l’émission « Le Point » sur Télé Métropole le mercredi 8 mars, dit accorder peu d’importance aux sanctions canadiennes prises à son encontre.

« Les sanctions canadiennes m’importent peu. Ce qui m’importe, c’est la confiance de mes compatriotes placée en ma personne », a déclaré l’ancien chef de l’Etat rappelant qu’en 2008, les autorités canadiennes lui avaient refusé un visa de visite juste pour aller participer aux funérailles de sa mère au Canada.

« Ils m’ont refusé le visa par le simple fait que je fus fonctionnaire de la Direction Générale des Impôts (DGI) de 1979 à 1986 », a soutenu M. privert.

Il a, par ailleurs, profité de l’occasion pour lancer un appel aux protagonistes à travailler pour trouver une issue à la crise.

—————————————

Saint-Marc : Cinq  » éclaireurs » du gang  » Gran Grif » arrêtés

Source : Vantbefinfo (VBI)

Des agents de la Police Nationale d’Haïti affectés au Commissariat de Saint-Marc informent avoir appréhendé cinq (5) individus à Poterie, une localité située dans la commune de Liancourt, département de l’Artibonite. Ces derniers sont reprochés pour leur affiliation au gang « Gran Grif ».

Saint-Marc, le 13 Mars 2023.- Les individus arrêtés répondent aux noms de Mario Joseph, alias « Pouchon », Jefferson Saintus, les sœurs Bervelie et Ymelda Servius, et Ténor Céus. Selon la police, ils auraient l’habitude de jouer le rôle d’éclaireurs pour les bandits de Savien, en leur fournissant des informations lors des opérations policières.

Quant à Mario Joseph, alias Pouchon, il a été appréhendé pour son implication présumée dans l’assassinat de six (6) policiers, le mercredi 25 janvier dernier, à Liancourt, a fait savoir Me Venson François, chef du Parquet de Saint-Marc.

Pour l’instant, ces individus sont placés en garde à vue en attendant les suites judiciaires nécessaires, a conclu la police dans une note postée sur sa page Facebook.

Vant Bèf Info (VBI)

———————————

Bavure policière à la Gonâve : la population se déchaine contre les forces de l’ordre

Source : Vant Bèf Info (VBI)

Vent de panique à l’île de la Gonâve ce vendredi. La police est mise en cause dans un incident ayant couté la vie à un jeune dénommé Davidson Dalmace.

La Gonâve, le 10 Mars 23.- Dans le cadre d’une opération hier jeudi, la police voulait appréhender Chrislor ainsi connu. Mais, c’est de préférence Davidson Dalmace qui a été touché et grièvement blessé par les forces de l’ordre. Transféré d’urgence à l’hôpital, la victime a succombé des suites de ses blessures.

Mécontents, des membres de la population ont envahi le commissariat d’Anse à Galets. Des policiers ont abandonné leur poste. Chauffés à blanc, les protestataires ont érigé des barricades de pneus enflammés sur plusieurs axes.

Une situation qui a paralysé les activités au niveau de la ville. Des écoles ont dû fermer leurs portes.

———————————-

12 mars 2023 : la PNH salue la mémoire des policiers assassinés à Village de Dieu en 2021

Source : Haiti 24

Les autorités policières ont organisé, dimanche 12 mars, une messe dans le but de saluer la mémoire des cinq membres de la Police nationale d’Haïti (PNH) tués lors d’une opération ratée à Village de Dieu en 2021.

Cette messe, tenue au quartier général du SWAT, à Clercine, s’est déroulée en présence du directeur général de la PNH, Frantz Elbé, et des membres du haut commandement.

Selon une note de l’institution policière, ces cinq policiers entrent désormais au panthéon où reposent les âmes de tous ceux qui se sont sacrifiés et qui se sont distingués par leur bravoure et leur sens d’engagement.

« En dépit des pleurs et du sentiment de désolation que la date du 12 mars évoque dans la conscience collective, elle doit être une source d’inspiration pour méditer, renforcer l’esprit de corps et travailler sans relâche pour mettre un terme définitif à la barbarie de tous les groupes armés qui veulent à tout prix dicter leurs lois », conclut la note.

Cet événement tragique survenu au cours de la journée du 12 mars 2021 a laissé un goût amer sur les lèvres des citoyens qui ont assisté, via des vidéos virales sur les réseaux sociaux, à la profanation des cadavres des jeunes policiers tués sur le champ de bataille.

Notons que malgré les promesses du directeur général d’alors, Léon Charles, les corps des agents de police ont été abandonnés aux mains des bandits du gang dirigé par Izo ainsi connu.

——————————-

Haiti : Obtenir un passeport reste toujours un parcours du combattant

Source : Veron Arnault , Le National

Des centaines de personnes se sont présentées tôt ce 10 mars dans l’annexe de l’Immigration et de l’Émigration au local du parc Sainte-Thérèse à Pétion-Ville en quête de leur document de voyage. Cependant, les conditions ne sont toujours pas réunies pour les services dus aux demandeurs qui critiquent les employés de cette institution.

À l’entrée principale du parc à la rue Faubert, des dizaines de citoyens se tiennent dans une longue file d’attente jusqu’à ce que les employés viennent leur ouvrir la barrière ce qui se produit presque à chaque heure environ. Tandis que sur la cour plusieurs gens se sont massés en espérant recevoir une qualité de service plus ou moins stable.

Les demandeurs rencontrent beaucoup de difficultés par rapport aux bousculades des agents des forces de l’ordre qui veulent à tout prix favoriser leurs proches. À l’intérieur de l’espace, une odeur nauséabonde se dégage à cause du manque de nettoyage des toilettes.

Durant la matinée du 10 mars, un homme a été blessé à la tête par un policier après avoir essayé de franchir la file d’attente jusqu’à l’entrée du couloir. Cet acte a provoqué une panique totale à l’intérieur comme à l’extérieur du centre.

« Protéger et servir est la mission de la PNH. Cependant des agents font que le contraire. Des personnes ont été victimes à cause d’eux », a relaté une dame. C’est un peu la pagaille avec des racketteurs qui ne se cachent pas, des personnes qui perdent connaissance et des enfants que des parents essaient de faire passer sous les grillages.

D’après quelques résidents de la zone, le mode de fonctionnement du bureau est la preuve que le ministère de l’Intérieur et des Collectivités territoriales n’a pas le contrôle de ce centre.

« L’insécurité persiste à travers le pays et pourtant des personnes passent la nuit devant l’entrée de ce centre sportif. Par ailleurs, les responsables font preuve de mépris envers les demandeurs qui se rangent tôt dans la file dans l’objectif de recevoir leur document de voyage », a déclaré un jeune homme qui habite à quelques mètres de l’endroit.

Entre-temps, des horaires sont fixés pour femmes et hommes qui veulent remplir leurs dossiers.

Trois jours sont prévus pour les femmes à savoir lundi, mercredi et vendredi, deux pour les hommes mardi et jeudi. Le samedi est consacré aux agents des forces de l’ordre et le dimanche pour les enfants.

Malgré ces consignes, rien n’est respecté. Ce vendredi, des femmes des centaines d’hommes sont venues pour remplir leur formulaire.

La situation se dégrade de plus en plus, le parc est incapable de fournir les services tandis que les autorités ne soutiennent point la population qui espère que tout soit arrangé un jour.

——————————

Boston : Accusations de torture et d’assassinat de ses opposants politiques – Un ex-maire d’Haiti, allié de Martelly, comparait devant un tribunal fédéral de Massachusetts

La juge Allison Burroughs a rejeté la demande de classement sans suite de Viliena, citant « la faiblesse, la politisation et la corruption du système judiciaire haïtien » et le risque de représailles pour les plaignants s’ils intentent des actions en justice en Haïti.

Lundi 13 mars 2023 (rezonodwes.com)–L’ancien maire de Les Irois, Jean Morose Viliena, accusé d’avoir terrorisé ses opposants politiques, sera jugé lundi par le tribunal fédéral de Boston dans une affaire qui met en lumière la nature violente de la politique haïtienne et l’absence de responsabilité.

Le procès intenté à Jean Morose Viliena, qui vit aujourd’hui dans la banlieue de Boston, comprend entre autres des accusations de meurtre, de torture et d’incendie criminel dans la ville de Les Irois, située à environ 140 miles à l’ouest de la capitale haïtienne, Port-au-Prince.

Les plaignants de la procédure déposée par le Center for Justice and Accountability de San Francisco sont trois citoyens haïtiens qui affirment qu’eux-mêmes ou leurs proches ont été violemment persécutés par Viliena et ses alliés politiques.

Ils accusent Viliena, un fidèle allié de l’ancien président Sweet Micky Michel Martelly, et ses associés d’avoir tué le frère d’un homme qui accusait Viliena de mauvaise conduite dans l’exercice de ses fonctions, d’avoir tenté de tuer deux autres personnes lors d’un raid sur une station de radio communautaire et d’avoir incendié 36 maisons en s’en prenant à des opposants politiques.

Les plaignants se fondent sur la loi de 1991 relative à la protection des victimes de la torture (Torture Victim Protection Act), une loi américaine qui permet d’engager des poursuites civiles aux États-Unis contre des fonctionnaires étrangers soupçonnés d’avoir commis des actes de torture ou des exécutions extrajudiciaires si toutes les voies de recours dans leur pays d’origine ont été épuisées.

Les plaignants ont déposé des plaintes contre Viliena en Haïti, mais celui-ci a finalement été libéré et n’a jamais été jugé.

Daniel McLaughlin, un avocat des plaignants, a déclaré que la violence politique en Haïti est « endémique ».

« Il est presque impossible de demander des comptes pour des actes de violence politique commis par des personnes bien connectées », a-t-il déclaré. « Et ce niveau d’impunité règne partout en Haïti.

Ce n’est pas la première fois qu’un ancien fonctionnaire haïtien comparaît devant un tribunal américain pour répondre d’actes répréhensibles commis dans son pays. En 2006, un juge de New York a ordonné à l’ancien homme fort d’Haïti, Emmanuel « Toto » Constant, de verser 19 millions de dollars de dommages et intérêts à trois femmes qui affirmaient avoir été victimes de viols collectifs commis par des soldats paramilitaires sous son commandement.

Viliena, qui vit à Malden et est désormais un résident permanent légal des États-Unis, a refusé de faire des commentaires et a renvoyé les questions à son avocat, Peter Haley, qui a également refusé de commenter.

Dans les documents déposés avant le procès, Viliena a nié les allégations et a demandé au juge de se prononcer en sa faveur en raison du manque de preuves.

La juge Allison Burroughs a rejeté la demande de classement sans suite de Viliena, citant « la faiblesse, la politisation et la corruption du système judiciaire haïtien » et le risque de représailles pour les plaignants s’ils intentent des actions en justice en Haïti.

Viliena a été maire des Irois, une ville d’environ 22 000 habitants située à l’extrême ouest d’Haïti, de fin 2006 à début 2010, selon la plainte.

Il a été élu en tant que candidat du Mouvement démocratique et réformateur haïtien et a été soutenu par le Comité de résistance de Grande-Anse, qui domine la politique régionale par le clientélisme, les menaces et la violence armée, selon l’action en justice.

Le procès allègue qu’en 2007, Viliena a entamé une « campagne de persécution » contre David Boniface, un partisan de l’opposition politique, après qu’il ait tenté de défendre un voisin qui aurait été agressé par Viliena.

Peu de temps après, lors d’une audience devant un juge des Irois, Boniface a accusé Viliena d’avoir abusé de son autorité. Ce soir-là, Viliena aurait conduit un grand groupe d’hommes armés de fusils, de machettes et de gourdins au domicile de Boniface. En l’absence de Boniface, son jeune frère, Eclesiaste Boniface, a été traîné hors de la maison et mortellement abattu par l’un des hommes de Viliena, selon le procès.

La plainte affirme également que Viliena et ses hommes ont battu et abattu deux hommes dans une station de radio communautaire en 2008. L’un des hommes, Juders Ysemé, est devenu aveugle d’un œil, tandis que l’autre a perdu une jambe et a passé plusieurs mois à l’hôpital, selon la plainte.

Le second homme, Nissage Martyr, est décédé depuis et son fils a pris sa place en tant que plaignant.

La plainte vise à obtenir des dommages et intérêts non spécifiés.

———————————–

Canada incapable de diriger une force en Haïti: « Ils se moquent de nous », estime Laurent Lamothe

Source : Gazette Haiti News

A l’émission « Le Rendez-vous avec Volcy Assad de Gazette Haiti News » ce vendredi 10 mars, Laurent Lamothe a été tranchant. L’ancien premier ministre d’Haïti estime que les hauts responsables canadiens se moquent  d’Haïti en disant que le Canada est incapable de diriger une force en Haïti, en référence aux déclarations du chef d’état-major de la Défense canadienne, le général Wayne Eyre, hier à Reuters.

Laurent Lamothe, ancien chef du gouvernement sous la présidence de Joseph Michel Martelly ne voit pas le Canada de bon œil. Apres s’être insurgé contre les sanctions « arbitraires et fantaisistes » prises à son encontre, il s’en est pris aux autorités canadiennes déclarant qu’elles sont dans l’incapacité de diriger une force en Haïti.

La nouvelle a été annoncée par le chef d’état-major de la Défense, le général Wayne Eyre, qui s’est dit préoccupé par le fait que les forces armées de son pays, sont déjà mobilisées en soutien à l’Ukraine et à l’OTAN. Cette déclaration survient au moment où le gouvernement haïtien et les Nations unies ont déjà lancé un appel pour la mise en place d’une force internationale afin d’appuyer les forces de l’ordre en Haïti dans leur lutte contre les gangs armés qui contrôlent certaines régions du pays. Et que le Canada était le pays le plus pressenti à diriger cette force.


« Ma préoccupation est notre capacité alors que nous reconstruisons, alors que nous passons au niveau de la brigade en Lettonie », a déclaré le plus haut officier militaire du Canada à Reuters dans son bureau à Ottawa. « Il y a tellement de choses à faire. […] Ce serait difficile », dit-il.

Cette déclaration est incompréhensible pour l’ancien Premier Ministre Laurent Salvador Lamothe qui n’a pas hésité à le faire savoir. « Pour moi, ils se moquent de nous. Vous ne pouvez pas me dire que vous êtes l’une des plus grandes armées au monde, vous envoyez des soldats en Ukraine et que face à 2, 3 gangs en Haïti, vous dites que vous êtes en incapacité », déclare Lamothe.

L’ancien titulaire de la Primature se demande pourquoi le Canada ne veut pas envoyer de militaires dans le pays alors qu’il impose des sanctions à des personnalités de l’élite haïtienne sans aucun fondement.

Depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, le Canada a dépensé plus d’un milliard de dollars en assistance militaire.


Il a aussi déployé environ 700 soldats en Lettonie, à la tête d’un groupement tactique de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) conçu pour aider à défendre l’Europe de l’Est en cas d’attaques russes. 

Le groupement est toutefois sur le point de s’agrandir et le Canada a promis de fournir d’autres armes. Il s’agit notamment de systèmes antichars, antiaériens et antidrones, dont l’Armée canadienne est actuellement dépourvue.

Début février, un avion CP-140 Aurora a survolé la capitale Port-au-Prince pour recueillir des informations sur les activités des groupes criminels. Depuis octobre 2022, le Canada a aussi envoyé plusieurs véhicules blindés commandés par Haïti pour mieux équiper la police nationale.


Il y a quelques jours, des navires militaires ont accosté au large d’Haïti pour mener des patrouilles dans les eaux haïtiennes, alors que les gangs opèrent sur terre. Pour preuve, au moment même de la venue de ces navires, les affrontements armés ont repris au bas de Delmas. Au moins 70 morts et 50 disparus ont été enregistrés par le RNDDH.

Par: Daniel Zéphyr

—————————

Crise d’insécurité en Haïti 

Justin Trudeau appelle les États-Unis et l’Europe à sanctionner davantage les élites

(Ottawa) Le premier ministre Justin Trudeau affirme que les États-Unis et l’Europe doivent en faire « beaucoup plus » pour sanctionner les élites haïtiennes qui ont un rôle à jouer dans la crise d’insécurité en Haïti.

ÉMILIE BERGERON ,LA PRESSE CANADIENNE

« Pour moi, la meilleure façon de refaire une stabilité pour Haïti, c’est d’abord de sanctionner les élites pour leur dire qu’elles ne peuvent plus financer les gangs [ni] l’instabilité politique », a-t-il dit lundi au cours d’une assemblée publique tenue dans le quartier Saint-Michel, à Montréal.

Un membre de l’auditoire a interpellé le premier ministre au sujet des préoccupations de la diaspora haïtienne, dont plusieurs membres habitent ce quartier.

M. Trudeau a rappelé qu’Ottawa a sanctionné 17 personnes, dont plusieurs anciens politiciens, puisque celles-ci sont considérées comme étant complices des bandes armées qui sèment la terreur en Haïti.

La situation dans ce pays des Caraïbes a atteint un niveau critique au cours des derniers mois, les gangs violant les femmes et bloquant l’accès de la population à des services essentiels.

En novembre, le Canada a commencé à sanctionner de premières personnes en vertu de sa Loi sur les mesures économiques spéciales. Cela a pour effet de geler les avoirs de ces personnes au Canada ainsi que de les empêcher de faire tout séjour au pays.

Au cours d’une entrevue accordée à La Presse Canadienne en décembre, M. Trudeau avait évoqué une volonté de voir des pays d’Europe emboîter le pas au gouvernement canadien.

« On emmène les États-Unis et peut-être même l’Europe à [mettre de l’avant] leurs propres sanctions aussi », avait-il dit.

Lundi, il est allé plus loin. « Les États-Unis ont commencé à faire plus de sanctions. On a besoin qu’ils en fassent beaucoup plus. On a besoin que l’Europe, que la France, en fassent plus », a-t-il lancé.

Il a aussi ajouté que les pays voisins d’Haïti avaient leur rôle à jouer dans cette approche.

« De deux, il faut qu’on s’assure que la police nationale haïtienne ait le pouvoir de faire son travail », a poursuivi M. Trudeau.

Il a soutenu que la tenue d’élections ne pourra se faire qu’une fois la stabilité installée en Haïti.

« De voter quand tu as peur de quitter ta maison, quand il y a des gangs armés dans la rue […] ce n’est pas un vrai vote démocratique », a mentionné le premier ministre.

Les dernières élections dans ce pays remontent à plusieurs années. L’ex-président Jovenel Moïse a été assassiné en juillet 2021 et le premier ministre Ariel Henrys’est ensuite présenté comme leader, mais n’a pas été élu.

Cliquez sur la fleche pour voir la video

Partager/Share this

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.