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La formation du Conseil électoral permanent (CEP) a défrayé la chronique ces derniers jours. Différentes instances, tant nationales qu’internationales, sont sorties de leur silence et se sont positionnées.Le Chef de la délégation de l’Union européenne en Haïti, Carlo De Fillipi, dont le mandat est arrivé à terme le vendredi 11 août dernier, s’est clairement prononcé sur la formation du conseil électoral permanent. A son avis, l’UE n’accepterait de financer le processus électoral qu’à condition de mettre en place le conseil électoral permanent. En ce sens, dit-il, l’Union européenne considère toute autre option comme étant hors du cadre constitutionnel. « Nous sommes totalement et uniquement en faveur d’un Conseil électoral permanent. La mise en place de ce Conseil permanent, permettra à l’Union Européenne d’appuyer d’une façon stable tous les processus électoraux dans ce pays. », a laissé entendre le diplomate. Dans la même veine, la nouvelle ambassadrice des États-Unis accréditée en Haïti, Pamela Ann White, dit attendre aussi la mise en place du Conseil électoral permanent. Entre-temps, les tergiversations se poursuivent. Le Parlement haïtien se trouve dans l’impasse pour désigner ses représentants au CEP, faute de quorum. Et l’exécutif maintient la pression, avec notamment cette lettre envoyée au Parlement par laquelle le Président donne une échéance de 8 jours au pouvoir législatif pour choisir ses représentants. Après le clash du CSPJ, l’assemblée des bâtonniers avait rappelé son représentant, maitre Néhémie Joseph, au Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ. Les organisations de défense des droits humains ont vite emboité le pas en rappelant le leur en la personne de Maitre Dilia Lemaire. Le processus de la mise en place du Conseil électoral permanent est vicié à la base, estime plus d’un. Quoique différents secteurs, pas des moindres les partis politiques, se soient opposés à la façon dont l’exécutif veut mettre en place le CEP, ce dernier n’entend pas faire marche arrière. Dans cette perspective, d’aucuns présagent déjà une crise pré et postélectorale. |
Noclès Débréus
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